"Le vrai miroir de nos discours est le cours de nos vies" Michel de Montaigne

mardi 26 octobre 2010

L'action municipale

La ville est un lieu de vie privilégié pour ses habitants. C’est le principal espace de rencontre et d’échanges après celui de la famille. C’est un lieu où chacun en fonction de ses aspirations s’investit tant sur le plan professionnel que personnel. C’est enfin là où s’anime le vivre ensemble.

La ville est par conséquent un endroit qui nous ressemble autant qu’il nous rassemble.

De ce point de vue, la cité apparaît comme un formidable espace d’échanges, de rencontres, de projets et appelle un intérêt commun et un souci quotidien. A ce titre, l’action de la municipalité impacte notre vie quotidienne à tous à travers les services publics d’une part mais également en fonction des projets d’avenir.

Cette gestion est souvent complexe et pas toujours identifiable tant elle concerne une large palette de sujet et ce jusque dans les aspects les plus pratiques du quotidien.

La politique de la ville représente un ensemble de dispositifs visant à renforcer une action de proximité au sein de zones urbaines ne présentant pas l’atout nécessaires à un développement harmonieux de l’ensemble de la ville.
Mieux, la politique d’une ville quant à elle doit s’entendre comme l’action politique menée sur l’ensemble de la ville et à destination de tous. Elle rassemble des regards multiples autour d’une action partagée. La mobilité constitue un des fils conducteurs majeurs de cette perspective.


Ma lettre à Sakineh

Chère Sakineh,

Je ne vous connais pas et pourtant votre prénom fait désormais partie de mon quotidien. Depuis plusieurs semaines, je partage cet élan magnifique porté par des personnalités autant que par des anonymes qui soutiennent votre résistance.
Un mouvement plein d’espoir contre une circonstance tragique contre laquelle je ne peux rester insensible. C’est pourquoi je souhaite apporter ma propre contribution à l’édifice  En tant que femme bien entendu. Car avec toute l’empathie qui m’habite, je ressens la détresse qui est la vôtre. Mais surtout en tant que personne responsable. Le seul fait d’imaginer un instant la peine que l’on vous réserve suffit à réunir la force et le courage que je possède afin de l’unir à ceux qui me précèdent et me succèderont dans ce soutien intarissable. De là où je vous parle, un élan de solidarité rassemble de manière égale hommes et femmes dans un geste de résistance face à votre oppresseur.

Les bourreaux qui vous menacent peuvent déposer leurs armes car nos témoignages n’ont pas fini de pleuvoir jusqu’à ce qu’ils atteignent leur justice de pierre.
La menace qui pèse sur vous pèse désormais sur toutes les femmes du monde. Et, de la même manière, l’appel que je relaie résonne sans frontières.
Sachez, chère Sakineh, que nous sommes toutes et tous près de vous. Et à l’heure de la mondialisation qui nous rapproche, je ne doute pas un seul instant que nos témoignages influeront sur votre libération.

La mobilité dans une ville

En quelques années, la mobilité s’est imposée à nous . Elle ne désigne pas un aspect particulier de la vie mais constitue une dynamique tranversale dans les activités quotidiennes. On peut même dire que le fait d’être mobile est une nécessité. Ce n’est plus une simple option mais une condition indispensable pour appréhender le monde. La mobilité est géographique, sociale, matérielle et sans être poussée à l’extrême cette tendance contemporaine nous renvoie à une forme de nomadisme. La mobilité est plus qu’indispensable, elle est inéluctable. Et qui mieux que la ville peut en impulser la dynamique.
A Angers, La mobilité est une orientation pour la ville. Quels en sont les enjeux ?

La mobilité à l’échelle de la ville passe par une incontournable et néanmoins nécessaire politique des déplacements. C’est souvent la première thématique qui se dégage et qui demeure la plus visible. Pistes cyclables, réseaux de bus, moyens de transport doux les outils de déplacement sont légions.


La mobilité est une dimension beaucoup plus vaste dans les activités humaines. A l’égard du téléphone portable, la plupart des nouveaux produits hi tech sont mobiles c’est à dire transportable partout dans nos déplacements.  On ne compte plus les équipements qui offrent les services de la mobilité avec par exemple une connexion wi fi comme les hôtels mais également  les supermarchés ou encore les places publiques. La mobilité accompagne la société de l’immédiateté.

Etre mobile est devenu en quelque sorte une norme sociale.

A cet égard, la ville se doit de s’inscrire dans cette évolution en facilitant en son sein les différentes formes de mobilités. C’est d’ailleurs une évolution intéressante car elle permet de rompre l’isolement et favorise l’appropriation de leur territoire par les habitants.

L’appropriation de l’espace public se caractérise par un égal accès de tous à l’ensemble du territoire, quelque soit sont rythme, son âge, ses difficultés aussi.

Un toit, première pierre de l'insertion

En cette période d'entrée dans l'hiver, la question des sans-abris revient dans l'actualité comme la grippe saisonnière. Les structures d'hébergement d'urgence sont à pieds d'oeuvre. Un défi pour les villes.
Se loger semble tout naturel, tant il s'agit d'un besoin vital. Habiter un lieu, c'est poser des repères, marquer des empreintes ou mieux construire un foyer. Pour paraphraser le titre de l'exposition d'Angers sur le logement social : Habiter, c'est vivre. C'est pourquoi les sans-abris ne peuvent avoir une vie décente.
La question de l'hébergement, c'est le niveau premier de l'insertion. Ensuite seulement vient la question de la formation puis celle de la santé et enfin la mobilité.
Qu'il soit temporaire, d'urgence ou résidentiel, le logement dans une ville c'est donc un enjeu majeur. Dans la vie quotidienne, tout nous ramène au logement. Les relations sociales.
A travers l'exposition sur le logement social qu'elle présente dans son espace dédiée, la ville propose une rétrospective sur l'apparition et la métamorphose du logement social à l'échelle du territoire municipal. Une manière de découvrir  ce que recoupe le logement social, de dépasser ses préjugés et de prendre conscience du travail de rénovation réalisé.
Dans le cadre de la rénovation urbaine, en intervenant sur le logement on agit aussi sur le résidant, sur l'image qu'il a de lui-même. Rajeunir, embellir une ville c'est témoigner de l'intérêt que l'on porte aux habitants. c'est reconnaitre et respecter leur espace de vie. Car un logement c'est un peu une partie de chacun.

Linformation, un pouvoir ?

L'information, dit-on, ne vaut que si elle est partagée par le plus grand nombre.

Un nouveau visage pour Angers

Les projets de la ville d’Angers vont bon train et il n’est qu’à voir pour cela l’importance des chantiers. Nul ne peut aujourd’hui contester le dynamisme municipal. Un dynamisme qui s’observe sur des sujets multiples : rénovation urbaine dans les quartiers, développement du transport collectif, création d’habitat collectif et enfin la conception de nouveaux équipements structurants. Aux deux tiers du mandat, il n’y a rien de moins normal mais les perspectives sont là. Car à n’en pas douter, la ville est en train de se créer un nouvel écrin.
La rose, le pont, le parking et désormais une première rue livrée avec l’ouverture de la rue d’Alsace… que de symboles pour une ville qui bouge. Il faut peut être y voir également le retour du printemps qui fait bourgeonner tous les projets. Car semblable à la saison la realisation de ces premières étapes du tramway est le fruit d’un travail de longue haleine pas toujours visable mais non moins nécessaire.
 Ces symboles constituent également des points de repères pour les habitants qui sont attachés à l’histoire de leur territoire. Car les travaux quels qu’ils soient n’ont d’autre vocation au bout du compte que d’embellir et valoriser Angers.
Entre les vestiges du temple de mithra près de la gare et cette rue passante réservée uniquement aux modes de déplacement doux, ce sont deux époques dont les symboles se cotoient. Nous devons être fier  de l’aménagement de notre ville pour aujourd’hui mais aussi pour demain. Car nous participons aujourd’hui à ce que sera notre ville demain. C’est donc une forme de respect pour les generations qui nous suivent.
Ainsi, la mobilité s’insscrit dans le temps et fait le lien entre les époques.
Angers est une ville mobile autre vecteur de la solidarité.

Mes travaux

Comme de nombreux angevins, je m'intéresse au devenir de la ville. Et plus largement à la vie de la cité. J'y oeuvre de plusieurs manières. En tant que première adjointe à travers mes délégations.
Mais également à travers mes interventions.

Une bibliothèque

J'aime la sérenité qui règne dans les bibliothèques, le silence de la concentration. Les rayonnages converts de livres présentent le savoir. Mais plus que cela, ces sont les étudiants de tous les âges qui redonne espoir et le goût du travail. Car parmi eux, ses trouvent les entrepreneurs de demain.

Tu viens ?

Dans son ouvrage paru au printemps dernier, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET nous invite à la suivre. Elle propose un chemin qui s'articule en deux voies : d'une part le développement du numérique et d'autres part celui de l'écologie. Deux piste concomittantes qui nous parlent de l'avenir. Un avenir palpable tant il touche à notre vie quotidienne.
Dans cet ouvrage de réflexion sur le monde qui vient NKM pose de nombreuses questions ouvertes sans vraiment esquisser de réponses concrètes et immédiates. Seuls deux fils tendus vers l'avenir. Ceux de l'écologie et du numérique. Et l'on aperçoit au loin l'horizone qui créé tant d'angoisses et d'appréhension pour chacun.
Les questions ouvertes qu'elle pose sont sans doute à entendre comme autant d'invitation à poursuivre avec elle et pour soi-même la réflexion. Car il est vrai que les défis qui nous attendent sont de grands chantiers et c'est bien collectivement que l'on pourra en venir à bout. Autrement dit, s'il on ignore a quoi ressemblera l'avenir, on sait tout au moins que ce chemin pour y parvenir passe par l'action collective.

L'or vert

A défaut d'or noir, en cette période de pénurie d'essence, profitez-en pour vous ressourcer en lisant les pionniers de l'or vert.

Depuis les dernières élections européennes et cela s’est vérifié lors des régionales, l’environnement est devenue la cause à la mode. Dans son ouvrage, Les pionniers de l’or vert, Dominique NORA affirme que la cause verte a dépassé, en notoriété, la lutte contre la maladie, la pauvreté et les génocides. Mieux, la parole verte jusqu’ici militante et marginale, seulement prêchée par une poignée de barbus gauchisants et de scientifiques isolés, est devenue la position officielle de l’establishment politique, économique et culturel.
 L’essai de la journaliste prend pour base les trois raisons qui justifient l’engouement général pro environnement. En premier lieu, la raréfaction du pétrole et son prix croissant. D’autre part, la volonté d’autonomie des états. Et enfin, l’angoisse face au réchauffement climatique.
Mieux elle nous présente une série d’entrepreneurs conscients de l’impasse dans laquelle nous a menés le système de production actuel qui s’emploient à réconcilier environnement et économie.
Mais attention Dominique NORA nous rappelle qu’il ne s’agit pas d’écologie à proprement parler. Il ne s’agit pas tant de sauver les ours polaires ou les abeilles, que d’éviter des catastrophes humanitaires et économiques majeures et qui, injustice suprême, frapperont plus durement encore les pays du sud qui en sont le moins responsables.
Pendant l'été, confondez distraction et réflexe citoyen en parcourant les pages de :  Les pionniers de l'or vert, Dominique MEDA, Grasset, 2009

L'espoir européen

C’est un fait. Partout en Europe les pays membres de l’union sont confrontés à des problèmes similaires (migration de population, protection sociale)…. Tel un incompréhensible paradoxe, à l’heure où nombre des problématiques vécues par les états membres se recoupent, la dynamique européenne semble à l’arrêt. Ce qui a pour conséquence qu’à l’intérieur de chaque pays les gouvernements tentent de mettre en œuvre isolément des mesures ad hoc pour leur pays. On est en train de passer devant une formidable opportunité, celle de pouvoir mettre sur la table des discussions européennes des questions qui relèvent directement de la gestion de la vie de la cité. Car le réflexe identitaire et le repli national semblent prendre le pas sur la dynamique de coopération européenne. Autrement dit, on perd la chance de montrer le visage d’une Europe qui se manifeste dans le quotidien des citoyens. Doit-on donner raison à cet aveu de Margaret MEAD. « Notre quotidien fourmille d’opportunités parfaitement travesties en problèmes insolubles. »

samedi 16 octobre 2010

Un pont symbole du vivre ensemble

Après la réouverture de plusieurs rues du centre ville puis celle du parking du ralliement, c’est au tour du pont « confluences » d’être inauguré. Un nouvel édifice pour une ville dont on découvre à mesure des jours qui passent un visage complètement relifté. Un ouvrage indispensable car il répond à plusieurs fonctions. Un pont qui porte en lui tout un symbole car il illustre le vivre ensemble.

En effet, un pont dans une ville est tout à la fois : pratique, esthétique et symbolique…

Pratique tout d’abord car il répond à un réel besoin. Un besoin d’accéder rapidement d’une rive à l’autre et donc aux services présents de part et d’autre de la Maine. D’un côté la maternité, de l’autre le cinéma. Autrement dit, à chaque heure du jour où instant de la vie. De confort aussi. Au moment où est réouverte la bibliothèque universitaire qui rassemble les ouvrages de plusieurs écoles, il est plus que jamais indispensable d’en favoriser l’accès.
Pour une ville dont le mot d’ordre est de réunir son territoire, ce moyen de mobilité est également un élément central. Il permet en effet la circulation des modes de déplacements doux tels que – aux côtés du tramway – les vélos, les piétons. Que des modes des déplacements actifs ! Sans oublier, le cas échéant, les véhicules d’urgence notamment en cas de cru de la Maine.
C’est donc un réel confort qu’offre à présent et à plus forte raison encore demain l’ouverture de ce pont. Un nouvel outil au service de tous pour une meilleure mobilité au sein de votre ville.

Esthétique ensuite car vous découvrez devant vous une œuvre d’art. Des ponts il en existe dans la plupart de villes. D’ailleurs c’est ici le 6e. Pour autant il n’en est pas un qui se ressemble. Qu'il enjambe un fleuve, une voie de chemin de fer ou encore une vallée, cet élément fait partie du décor et orne comme un collier le paysage urbain. Une passerelle qui permet d’enjamber la Maine autant pour valoriser le fleuve que pour contourner l’obstacle. Car un pont se présente également comme un ornement qui révèle le charme de l’eau. Au-delà du seul aspect technique du génie civil, la dimension artistique d'un pont incarne le désir esthétique, la minutie du travail des l'artisans ainsi que la possibilité de contempler une oeuvre. A travers le matériau qui le compose, la forme qu’il épouse et mieux le point de vue inédit qu’il invite à découvrir, tout dans ce pont est une invitation au voyage et à la nouveauté.  Ainsi, la manière dont est façonné l'édifice répond à bien plus qu'au seul service mais incarne la beauté.

Symbolique enfin mais non des moindres. Le pont c’est le symbole même de la mobilité. Rendre accessible à tous des lieux autrement éloignés. Le pont rapproche les habitants en leur apportant proximité et facilité d'accès.
Une manière également de préserver l’environnement car il surplombe le fleuve sans le défigurer. C'est donc, comme je l’évoquais en introduction, une manière de célébrer le vivre ensemble.
A ce titre, un pont illustre à lui seul très justement ce qu’est l’action politique. Le pont c'est la réunification de deux rives et par conséquent le dialogue. Quel plus beau symbole dans une démocratie ! Un pont est à ce titre l'inverse du mur comme celui qui a longtemps séparé l'Allemagne en deux blocs et qui sépare aujourd'hui israélien et palestinien. Là où le mur dans une ville sépare, divise et surtout témoigne de l'incapacité des peuples à vivre ensemble, le pont se fait quant à lui porteur d'espoir.

vendredi 8 octobre 2010

Un pont symbole du vivre ensemble

Bonsoir à toutes et tous, et merci d’être présents ce soir à l’occasion de cette inauguration qui se veut être un moment à la fois solennel et convivial. Solennel car nous inaugurons un des lieux emblématique du circuit du tramway et convivial car ce pont va devenir une passerelle incontournable de notre ville.

Les travaux du tramway touchent à leur fin et je suis ravie de vous voir si nombreux car cela montre l’intérêt que vous portez au nouveau visage de votre ville. Après la réouverture de plusieurs rues du centre ville puis celle du parking du ralliement, c’est au tour du pont « confluences » d’être inauguré. Un nouvel édifice pour une ville dont on découvre à mesure des jours qui passent un visage complètement relifté. Un ouvrage indispensable car il répond à plusieurs fonctions. Un pont qui porte en lui tout un symbole car il illustre le vivre ensemble.

En effet, un pont dans une ville est tout à la fois : pratique, esthétique et symbolique…

Pratique tout d’abord car il répond à un réel besoin. Un besoin d’accéder rapidement d’une rive à l’autre et donc aux services présents de part et d’autre de la Maine. D’un côté la maternité, de l’autre le cinéma. Autrement dit, à chaque heure du jour où instant de la vie. De confort aussi. Au moment où est réouverte la bibliothèque universitaire qui rassemble les ouvrages de plusieurs écoles, il est plus que jamais indispensable d’en favoriser l’accès.
Pour une ville dont le mot d’ordre est de réunir son territoire, ce moyen de mobilité est également un élément central. Il permet en effet la circulation des modes de déplacements doux tels que – aux côtés du tramway – les vélos, les piétons. Que des modes des déplacements actifs ! Sans oublier, le cas échéant, les véhicules d’urgence notamment en cas de cru de la Maine.
C’est donc un réel confort qu’offre à présent et à plus forte raison encore demain l’ouverture de ce pont. Un nouvel outil au service de tous pour une meilleure mobilité au sein de votre ville.

Esthétique ensuite car vous découvrez devant vous une œuvre d’art. Des ponts il en existe dans la plupart de villes. D’ailleurs c’est ici le 6e. Pour autant il n’en est pas un qui se ressemble. Qu'il enjambe un fleuve, une voie de chemin de fer ou encore une vallée, cet élément fait partie du décor et orne comme un collier le paysage urbain. Une passerelle qui permet d’enjamber la Maine autant pour valoriser le fleuve que pour contourner l’obstacle. Car un pont se présente également comme un ornement qui révèle le charme de l’eau. Au-delà du seul aspect technique du génie civil, la dimension artistique d'un pont incarne le désir esthétique, la minutie du travail des l'artisans ainsi que la possibilité de contempler une oeuvre. A travers le matériau qui le compose, la forme qu’il épouse et mieux le point de vue inédit qu’il invite à découvrir, tout dans ce pont est une invitation au voyage et à la nouveauté.  Ainsi, la manière dont est façonné l'édifice répond à bien plus qu'au seul service mais incarne la beauté.

Symbolique enfin mais non des moindres. Le pont c’est le symbole même de la mobilité. Rendre accessible à tous des lieux autrement éloignés. Le pont rapproche les habitants en leur apportant proximité et facilité d'accès.
Une manière également de préserver l’environnement car il surplombe le fleuve sans le défigurer. C'est donc, comme je l’évoquais en introduction, une manière de célébrer le vivre ensemble.
A ce titre, un pont illustre à lui seul très justement ce qu’est l’action politique. Le pont c'est la réunification de deux rives et par conséquent le dialogue. Quel plus beau symbole dans une démocratie ! Un pont est à ce titre l'inverse du mur comme celui qui a longtemps séparé l'Allemagne en deux blocs et qui sépare aujourd'hui israélien et palestinien. Là où le mur dans une ville sépare, divise et surtout témoigne de l'incapacité des peuples à vivre ensemble, le pont se fait quant à lui porteur d'espoir.

C’est donc avec un honneur et un plaisir incomparables que je vous invite à fouler des pieds - sans aucune modération -  le pont, non pour l’écraser, mais pour célébrer le vivre ensemble.