"Le vrai miroir de nos discours est le cours de nos vies" Michel de Montaigne

mardi 26 octobre 2010

Un toit, première pierre de l'insertion

En cette période d'entrée dans l'hiver, la question des sans-abris revient dans l'actualité comme la grippe saisonnière. Les structures d'hébergement d'urgence sont à pieds d'oeuvre. Un défi pour les villes.
Se loger semble tout naturel, tant il s'agit d'un besoin vital. Habiter un lieu, c'est poser des repères, marquer des empreintes ou mieux construire un foyer. Pour paraphraser le titre de l'exposition d'Angers sur le logement social : Habiter, c'est vivre. C'est pourquoi les sans-abris ne peuvent avoir une vie décente.
La question de l'hébergement, c'est le niveau premier de l'insertion. Ensuite seulement vient la question de la formation puis celle de la santé et enfin la mobilité.
Qu'il soit temporaire, d'urgence ou résidentiel, le logement dans une ville c'est donc un enjeu majeur. Dans la vie quotidienne, tout nous ramène au logement. Les relations sociales.
A travers l'exposition sur le logement social qu'elle présente dans son espace dédiée, la ville propose une rétrospective sur l'apparition et la métamorphose du logement social à l'échelle du territoire municipal. Une manière de découvrir  ce que recoupe le logement social, de dépasser ses préjugés et de prendre conscience du travail de rénovation réalisé.
Dans le cadre de la rénovation urbaine, en intervenant sur le logement on agit aussi sur le résidant, sur l'image qu'il a de lui-même. Rajeunir, embellir une ville c'est témoigner de l'intérêt que l'on porte aux habitants. c'est reconnaitre et respecter leur espace de vie. Car un logement c'est un peu une partie de chacun.

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